A chaque âge, on peut trouver un intérêt différent dans la construction de circuit en bois. Ma fille préfère se construire des histoires autour du circuit, mon deuxième fils veut faire le plus grand / plus haut / plus rapide, et le dernier s’en sert comme projectile. Ce que j’aime bien, c’est construire des circuits infinis. L’idée est d’assembler les rails de façon à ce qu’une locomotive passe sur tous les rails.
Le plus simple des circuits infinis est la boucle :
Bien entendu, on peut ajouter pleins de tronçon pour que le circuit soit plus « vivant » et un peu moins linéaire. On peut complexifier la boucle en utilisant un croisement 4 voies :
Techniquement, c’est exactement le même circuit que la boucle, sauf que les rails se croisent. On peut faire la même chose avec un croisement 6 voies :
Pour changer un peu de la boucle, on va devoir utiliser des aiguillages. On peut réaliser des boucles de retournement qui permettent au train de repartir dans l’autre sens. En reliant deux retournements, on obtient :
La locomotive prend toujours le chemin « droit » sur un aiguillage (enfin pas toujours, mais c’est très rare. J’espère pouvoir en parler un jour). On peut utiliser ces retournements sur un croisement 4 voies :
Une autre version avec le croisement 4 voies dans l’une des deux boucles :
De même, avec un croisement 6 voies :
Enfin, la dernière technique que j’utilise et l’utilisation de deux aiguillages qui permettent au train de passer par deux endroits différents en fonction du sens du train :